Êtes-vous chef d’entreprise ? Êtes-vous sur le point de le devenir ? Ou est-ce votre projet pour un futur assez proche ? Alors, quel que soit votre savoir-faire, vos expériences, vos aptitudes, vos diplômes ou autres compétences, sachez que si vous ne maîtrisez pas la fiscalité, vous avez un énorme fossé à combler. Vous ne pouvez pas faire l’impasse sur ce domaine parce que vous devrez prendre beaucoup de décisions d’ordre fiscal et si vous n’en savez rien, vous prendrez de mauvaises décisions qui porteront un coup à votre entreprise.
Apprenez-en quelques mots-clés
Pour commencer, vous pourriez apprendre quelques mots-clés en fiscalité, au moins pour comprendre de quoi parle votre comptable par exemple. Si vous entendez le terme « aléa moral », cela sous-entend une situation où l’une des parties signataires d’un contrat profite d’une information ou d’une asymétrie d’information pour exploiter l’autre. Lorsqu’il s’agit d’ « assiette fiscale », cela veut dire une base retenue pour calculer une imposition ou un impôt. Ce qu’on entend par « coût salarial », c’est la totalité des dépenses que doit payer une entreprise à l’égal de chacun de ses employés.
D’autres vocables courants en fiscalité
Il existe d’autres mots et expressions souvent utilisés en fiscalité et que vous devriez connaître. Par exemple, « fraude fiscale », qui signifie tout simplement une infraction commise volontairement dans l’objectif de ne pas payer son impôt ou pour tenter de réduire la part à payer. Que veut dire « impôt sur le bénéfice des sociétés » ou IS ? Il s’agit d’un impôt direct en fonction du bénéfice d’une entreprise. Si le chiffre d’affaires de votre société est supérieur ou égal à 7 630 000 euros, le taux de base de l’IS est de 33, 33 %. Mais sous certaines conditions, ce taux peut être réduit.
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